Sale temps pour les médias en Guinée confrontés ces derniers temps, à de graves restrictions, de censure, de brouillage de fréquences ainsi que le retrait des licences et fréquences de trois entreprises de presse notamment Djoma Medias, Hadafo Médias et Fim Fm.
Des actes liberticides synonyme de ligne rouge que vient de franchir la junte au pouvoir en Guinée et condamnés à tous les niveaux.
Dans une déclaration publiée ce jeudi 23 mai 2024, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, la plus grande faîtière des organisations de la société civile en Guinée, estime que cette décision prise sous le prétexte de non-respect des cahiers de charge sans procédure transparente et équitable, est une grave menace pour la liberté d’expression et un recul notable de la démocratie dans notre pays.
Le CNOSCG rapel que, cette démarche des autorités est contraire aux principes démocratiques et aux valeurs fondatrices qui sous-tendent son existence en tant qu’acteur clé pour la lutte en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales en Guinée. L’organisation condamne donc fermement cette décision qu’il juge liberticide et rétrograde, qui n’honore ni la République ni nos frères et sœurs martyrs ayant sacrifié leurs vies pour notre marche vers la démocratie et la prospérité.
Par conséquent, le CNOSCG exhorte le gouvernement à revoir sa position et à rétablir sans délai les agréments des médias concernés.
Ci-dessous la copie du communiqué du CNOSCG :
Bhoye Diallo