Lors d’une conférence de presse à Conakry, le premier ministre Bah Oury, a insisté sur le glissement du chronogramme de la transition. Une annonce qui a suscité de vives réactions au niveau des acteurs sociopolitiques qui affichent leur opposition à tout glissement du chronogramme de la transition.
Et en tournée du côté de l’Europe pour remobiliser ses militants dans la perspective de l’organisation du congrès du parti d’ici la fin de l’année, Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG se dit opposé à tout glissement de la transition.
« Nous sommes en 2024 et jusque-là sur les 10 points rien n’est fait.(…) Nous sommes prêts à nous battre parce qu’on ne peut pas vivre indéfiniment dans un régime d’exception. On va mettre ensemble, nos énergies et nos intelligences pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements », a indiqué Cellou Dalein Diallo.
L’ancien premier ministre, prévient que son parti et les forces vives s’opposeront à tout glissement du calendrier de la transition, tout en invitant le CNRD à respecter ses engagements : « on a décidé d’user de tous les moyens légaux y compris les manifestations dans les rues pour amener le CNRD à honorer ses engagements. Mais aujourd’hui, la tendance est de reporter les élections aux calendes grecques, or on ne peut continuer à vivre dans cette situation. Il faut qu’on vive dans une société où les contrats et la parole donnée doivent être respectés »,a-t-il déclaré.
A préciser que, les autorités de la transition privilégient l’organisation du référendum d’ici la fin de l’année. Le retour à l’ordre constitutionnel est prévu courant 2025, avec l’organisation des élections générales.
Bhoye Diallo