Les Ministres porte-paroles de la Présidence et du Gouvernement ont conjointement animé ce jeudi 24 juillet 2024, une conférence de presse à Conakry.
Général Amara Camara et Ousmane Gaoual Diallo ont tour à tour abordé l’actualité sociopolitique du pays.
Les deux Ministres accusent une partie de l’opposition et de la société civile de manœuvres dilatoires pour jetter des dicrets sur la conduite de la transition sous le leadership du Chef de l’Etat, Général Mamadi Doumbouya. Ils ont en outre fait savoir également que des actions seraient entrain d’être planifiées pour déstabiliser la transition.
Ousmane Gaoual Diallo a même laissé entendre une possibilité de report du référendum censé se tenir avant la fin de l’année.
En réaction à ces propos, Souleymane Souza Konaté, conseiller chargé de communication du Président de l’UFDG, a estimé que cette conférence de presse est une diversion de la part du Gouvernement tout en exigeant la poursuite du combat pour le retour à l’ordre constitutionnel et le respect des droits de l’homme et principes démocratiques.
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“ On ne peut éternellement justifier son échec par l’existence d’une opposition. Surtout lorsque cette dernière ne demande que l’application des lois de la République ainsi que le respect des règles et principes de la démocratie et de l’Etat de droit.
La situation désastreuse des secteurs de l’éducation, de la santé, de la sécurité et des infrastructures routières illustre parfaitement l’échec de cette gouvernance.
Ajouter à cela, la corruption, le détournement des deniers publics, l’injustice, l’insécurité, la fermeture des médias, la cherté de vie et le faible pouvoir d’achat des guinéens dont la majorité vit dans un état de dénuement total malgré les richesses dont dispose le pays.
Cette conférence de presse est une diversion, continuons à exiger :
• La libération immédiate de Sylla FonikéMenguè Oumar et de Billo Hadjass.
• Le retour à l’ordre Constitutionnel au plus tard le 31 décembre 2024.
• La réouverture des médias.
• L’abandon des poursuites judiciaires fantaisistes contre les acteurs politiques et sociaux”.
La souveraineté appartient au peuple.
Souleymane Souza Konaté