Manifestations annoncées à Conakry à partir du 30 juillet : Le Procureur général réagit sur fond de « menaces de poursuites pénales »

Des organisations de la société civile projettent des manifestations les 30, 31 juillet et le 1er août 2024, pour protester contre la vie chère, la fermeture médias, mais aussi exiger la libération des activistes Foniké et Billo et le retour à l’ordre constitutionnel.

Comme il fallait s’y attendre, le  Procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, a dans un communiqué publié ce dimanche 28 juillet 2024, inviter les organisateurs à renoncer à leur appel à manifester, rappelant que les manifestations sont interdites par les autorités jusqu’à nouvel ordre.
Ce n’est pas tout, le Procureur Fallou Doumbouya prévient qu’en cas de non-respect de la consigne, les organisateurs s’exposent à des poursuites pénales : « les différents parquets d’instance territorialement compétents, engageront sans délai des poursuites pénales à l’encontre des organisateurs de ces manifestations en cas de non-respect de cette interdiction et ce, conformément à l’article 41 et suivants du code de procédure pénale ».
Ci-dessous, la copie du communiqué du Parquet Général :

Bhoye Diallo

 

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Manifestations annoncées à Conakry à partir du 30 juillet : Le Procureur général réagit sur fond de "menaces de poursuites pénales"