En Guinée, les grandes lignes du projet de loi de finances rectificatives 2024 sont désormais connues sur fond d’évolution du contexte macroéconomique.
Selon le document présenté par Facinet Sylla, Ministre du budget devant le CNT ( organe législatif de la transition), les prévisions de recettes dans la loi de finances rectificatives 2024, s’élèvent à 30 742 milliards de francs, marquant une progression de 2,7% par rapport à la loi de LFI 2024. La pression fiscale qui en résulte est estimée à environ 12% du PIB, contre 13% dans le budget initial.
En revanche, les prévisions de dépenses sont portées à 38 650 milliards de francs, soit un accroissement de 2,6% par rapport à la LFI 2024. Ce qui dégage un solde déficitaire de 7 908 milliards de francs, soit un déficit de 3,3% du PIB, contre un déficit initialement prévu de 3,8%.
Comment le gouvernement compte combler le déficit budgétaire ?
Selon le Ministre du buget, pour garantir la soutenabilité budgétaire et maintenir l’équilibre financier, ce déficit est entièrement couvert par un financement net résultant des opérations de financement clairement identifiées pour 20 687 milliards de francs de ressources et pour 12 779 milliards de francs de charges, rassure Facinet Sylla.
Au-delà de ces mesures, Facinet Sylla souligne que le Ministre du buget est déterminé à prendre des actions fortes visant le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures, l’amélioration de la capacité des services en charge de la mobilisation des ressources ainsi que la poursuite des procédures de digitalisation des regies financières notamment la direction générale des douanes et celle des impôts.
Le déficit budgétaire enregistré ainsi que la baisse de la croissance à 4,2% contre un objectif initial de 5,4%, resultent des effets négatifs de l’explosion du dépôt d’hydrocarbures de kaloum, les répercussions du conflit en Ukraine et au Proche-Orient entre autres.
Bhoye Diallo
Déficit budgétaire de 3,3 % en LFR 2024 : Comment le gouvernement entend combler le gap ?
En Guinée, les grandes lignes du projet de loi de finances rectificatives 2024 sont désormais connues sur fond d’évolution du contexte macroéconomique.
Selon le document présenté par Facinet Sylla, Ministre du budget devant le CNT ( organe législatif de la transition), les prévisions de recettes dans la loi de finances rectificatives 2024, s’élèvent à 30 742 milliards de francs, marquant une progression de 2,7% par rapport à la loi de LFI 2024. La pression fiscale qui en résulte est estimée à environ 12% du PIB, contre 13% dans le budget initial.
En revanche, les prévisions de dépenses sont portées à 38 650 milliards de francs, soit un accroissement de 2,6% par rapport à la LFI 2024. Ce qui dégage un solde déficitaire de 7 908 milliards de francs, soit un déficit de 3,3% du PIB, contre un déficit initialement prévu de 3,8%.
Comment le gouvernement compte combler le déficit budgétaire ?
Selon le Ministre du buget, pour garantir la soutenabilité budgétaire et maintenir l’équilibre financier, ce déficit est entièrement couvert par un financement net résultant des opérations de financement clairement identifiées pour 20 687 milliards de francs de ressources et pour 12 779 milliards de francs de charges, rassure Facinet Sylla.
Au-delà de ces mesures, Facinet Sylla souligne que le Ministre du buget est déterminé à prendre des actions fortes visant le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures, l’amélioration de la capacité des services en charge de la mobilisation des ressources ainsi que la poursuite des procédures de digitalisation des regies financières notamment la direction générale des douanes et celle des impôts.
Le déficit budgétaire enregistré ainsi que la baisse de la croissance à 4,2% contre un objectif initial de 5,4%, resultent des effets négatifs de l’explosion du dépôt d’hydrocarbures de kaloum, les répercussions du conflit en Ukraine et au Proche-Orient entre autres.
Bhoye Diallo