L’indignation est à son comble suite à la déclaration du Préfet de Kankan dans une vidéo devenue virale que : « tout fauteur de troubles qui se lève pour brûler, marquer à la craie ou peindre…, s’il est attrapé, il partira de la même manière que l’autre, (ndlr) allusion faite au Dr Mohamed Diabaté pédiatre au l’hôpital régionale de Kankan mort en détention ».
Réagissant à cette actualité, le Coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MOAG), réitère l’engagement de l’organisation à défendre les droits humains et à œuvrer pour une société plus juste, tout en rappelant que la Guinée mérite un avenir où le dialogue et la paix priment sur la répression.
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« Les événements récents à Kankan, où l’effigie du président de la République a été brûlée et où un suspect est décédé en détention, soulèvent des préoccupations profondes quant à la situation des droits humains en Guinée. La mort tragique d’un individu en prison nécessite une enquête rigoureuse et transparente pour établir les circonstances exactes et garantir la justice.
La réinstallation de l’effigie du président, accompagnée des déclarations menaçantes du préfet, soulève des questions sur le climat de dialogue et de respect des opinions divergentes. Dans un contexte démocratique, la liberté d’expression est un droit fondamental qui doit être protégé. Les propos incitant à la peur ne font qu’exacerber les tensions et nuire à l’unité nationale.
À l’occasion de la célébration de notre indépendance, il est essentiel de promouvoir un message de cohésion et de respect mutuel. Nous devons encourager un débat ouvert, où chaque citoyen peut s’exprimer librement sans craindre des répercussions.
En tant que coordinateur de la Maison des Associations et ONG de Guinée, je réitère notre engagement à défendre les droits humains et à œuvrer pour une société plus juste. La Guinée mérite un avenir où le dialogue et la paix priment sur la répression ».
Mamadou Saliou Barry
Coordinateur National de la MAOG