En Guinée, les femmes représentent plus 52% de la population. Elles jouent un rôle fondamental dans le cadre familial mais aussi dans le développement socioéconomique du pays.
Selon le Premier ministre Bah Oury, l’implication accrue des femmes dans la vie économique est un gage de prospérité et de solidarité pour transformer notre pays.
« Il nous faut trouver des mécanismes pour la formalisation des activités féminines pour que le secteur informel, qui contribue pour plus de deux tiers au PIB, puisse être intégré progressivement dans l’économie formelle pour nous permettre d’avoir d’abord de vrais chiffres. Puis des mécanismes opérationnels pour que ces femmes et ces entreprises dirigées par des femmes puissent être accompagnées par un secteur bancaire pouvant prendre en compte cette nouvelle donne », a lancé le successeur de Dr Bernard Goumou.
Le constat sur le terrain démontre que les femmes évoluent dans divers secteurs d’activités, un atout souligne le premier ministre pour booster par exemple l’entrepreneuriat féminin : « avec le temps, cela permettra de faire émerger une génération de femmes entrepreneures qui pourront être vraiment en capacité de se développer, d’exporter et de devenir peut-être de grandes femmes pouvant briller au-delà de nos frontières. La Guinée en connaît déjà, bien sûr, mais je trouve que ce n’est pas encore suffisant. On peut progresser, on n’est pas condamnées à subir ou à être toujours dans des métiers subalternes, mais on peut réussir dans le secteur des investissements et de l’entrepreneuriat. C’est un monde nouveau qui s’ouvre à elles. Et j’estime que cela peut être une grande chance pour la Guinée et cette nouvelle génération de femmes », a-t-il indiqué.
Devant des centaines de femmes réunies lors de la 13ème édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED), Bah Oury a réaffirmé l’engagement du président de la transition, Général Mamadi Doumbouya d’œuvrer pour l’émancipation et l’autonomisation des femmes.
Bhoye Diallo