Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, une campagne internationale annuelle, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) lance une initiative inédite pour lutter contre le harcèlement en milieu universitaire. À compter de ce mardi 10 décembre, les étudiants guinéens disposent d’un numéro vert, le 𝟏𝟔𝟕, pour signaler anonymement tout acte de harcèlement.
Cette démarche, pilotée par le 𝐒𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐆𝐞𝐧𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐄́𝐪𝐮𝐢𝐭𝐞́, s’inscrit dans une volonté ferme du ministre Alpha Bacar Barry de garantir un cadre d’apprentissage respectueux et exempt de violence. Lors de la cérémonie officielle de lancement, présidée par M. 𝐓𝐡𝐢𝐞𝐫𝐧𝐨 𝐇𝐚𝐦𝐢𝐝𝐨𝐮 𝐁𝐚𝐡, Chef de Cabinet du MESRSI, les autorités ont réaffirmé leur détermination à éradiquer toutes formes de harcèlement et à instaurer un climat d’équité et de sérénité dans les universités guinéennes.
Dans son allocution, le Chef de Cabinet a mis en exergue trois piliers fondamentaux pour lutter contre ce fléau : l’éducation, la foi et l’application rigoureuse de la loi. Il a également rappelé que le respect des textes en vigueur est indispensable pour faire face aux comportements répréhensibles qui gangrènent parfois les établissements.
Le numéro vert 𝟏𝟔𝟕 permettra aux victimes et témoins d’actes de harcèlement de signaler en toute confidentialité les incidents, renforçant ainsi la responsabilisation des institutions universitaires et leur capacité à réagir rapidement. Cette mesure vise également à sensibiliser la communauté universitaire sur les conséquences du harcèlement et sur la nécessité de promouvoir un environnement d’apprentissage sain et inclusif.
Le Chef de Cabinet a conclu en appelant à la vigilance collective : « 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞̀𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭. 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐢𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐮𝐚𝐝𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬. »
Source : MESRSI