L’Axe, ce n’est pas un simple nom, c’est un serment solennel, un pacte d’intégrité scellé par l’histoire. Dans un monde où les valeurs s’érodent et où la corruption sévit, l’Axe se dresse comme un rempart inébranlable, un phare de probité. L’histoire, témoin impartial, a gravé dans le marbre son incorruptibilité : aucune offre, aucune menace, aucune manœuvre n’a jamais entamé sa fidélité aux idéaux de justice et de démocratie.
Ceux qui, aveuglés par leur arrogance, osent croire qu’ils peuvent acheter l’âme de la jeunesse de l’Axe avec de vils billets de banque se fourvoient lourdement. Ils ignorent la force indomptable de cet héritage, qui ne s’agenouille que devant les principes, jamais devant l’argent. Ces individus, fossoyeurs de la confiance et traîtres à la nation, souillent la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.
Tel un écho vibrant des luttes de Soweto, où de jeunes héros ont défié l’apartheid, l’Axe est devenu en Guinée le symbole de la résistance, le gardien vigilant de la conscience démocratique. Depuis 2007, il a été au cœur de tous les combats pour la justice et l’égalité.
Face aux régimes autoritaires, aux crises post-électorales et aux tentatives de confiscation du pouvoir, l’Axe n’a jamais faibli. Il transcende les clivages partisans et ethniques, il est la voix des opprimés, le bouclier des vulnérables.
Le soutien de l’Axe a été sollicité après le 5 septembre 2021, et il a été choisi pour célébrer le 2 octobre de la même année.
Mais les vautours de la politique, ces prédateurs avides de pouvoir et d’argent, sont de retour. Ils prétendent contrôler l’Axe, ils encaissent des sommes colossales pour le réduire au silence. Ils sont les ennemis de la Guinée, les imposteurs qui profanent la mémoire des martyrs.
L’Axe ne se vend pas, il se bat. Il exige la justice, l’équité, la transparence, le respect inconditionnel des droits humains. Il n’oubliera jamais les sacrifices suprêmes de ceux qui ont donné leur vie pour la démocratie.
Les politiciens qui ont utilisé l’Axe comme un tremplin vers le pouvoir l’ont ensuite méprisé, calomnié, diabolisé. Aujourd’hui, ils tentent de détourner la junte de sa mission, de protéger leurs privilèges indus.
Qu’ils l’entendent bien : la justice n’est pas une marchandise, la liberté n’est pas un jouet, la démocratie n’est pas un butin. L’Axe aspire à un État juste, intègre, respectueux des valeurs républicaines. Les menteurs qui entourent la junte doivent être démasqués et châtiés.
Un hommage vibrant doit être rendu aux victimes de la répression, à ces jeunes qui ont grandi dans la peur et la douleur. Ils ont vu leurs proches torturés, assassinés, humiliés. Ils ont subi l’injustice, la discrimination, l’exclusion. Leur colère est légitime, leur soif de justice inextinguible.
L’histoire, juge impartial, consignera les actes de chacun. Elle n’oubliera pas les traîtres, elle n’effacera pas les crimes. Elle se souviendra de l’Axe, ce symbole de courage et de dignité, ce phare qui guide la Guinée vers un avenir radieux.
Souleymane Souza KONATÉ, Président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller Chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo.