Conakry, ce jeudi – Dans une atmosphère solennelle empreinte de grande espérance pour l’avenir de l’enseignement supérieur africain, le Premier ministre guinéen, Chef du Gouvernement, M. Amadou Oury Bah, a procédé à l’ouverture officielle de la 42e session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
Cette rencontre de haut niveau, organisée dans la capitale guinéenne, réunit les ministres en charge de l’enseignement supérieur des pays membres du CAMES, ainsi qu’un parterre de personnalités du monde universitaire, des représentants d’institutions régionales et internationales, et des acteurs diplomatiques engagés dans le développement du savoir sur le continent.
Dans son discours inaugural, le Premier ministre a livré un message fort, soulignant l’enjeu stratégique de cette session pour l’harmonisation, la valorisation et la transformation des systèmes d’enseignement supérieur en Afrique. Il a salué le rôle moteur du CAMES dans l’élévation du niveau académique africain et la construction d’un espace scientifique commun, en affirmant :
« Nous sommes à un carrefour où l’Afrique doit choisir de faire de son intelligence collective le socle de son essor. Ensemble, faisons émerger un continent uni autour de l’excellence académique, de l’innovation pédagogique et de la compétitivité intellectuelle. »
Au cœur des échanges de cette 42e session figurent des thématiques cruciales telles que la reconnaissance mutuelle des diplômes, la mobilité académique intra-africaine, l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, ainsi que la promotion de la recherche au service du développement durable.
Prenant la parole à son tour, le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a rappelé l’engagement indéfectible de la République de Guinée à œuvrer pour une Afrique du savoir. Il a mis en lumière l’importance du CAMES comme levier d’intégration régionale et de souveraineté intellectuelle, appelant à une mutualisation accrue des ressources pédagogiques et scientifiques.
« Le CAMES est plus qu’une institution : c’est un catalyseur de notre avenir commun. La Guinée, en accueillant cette session, réaffirme son ambition de participer activement à la construction d’un espace africain d’enseignement supérieur fondé sur l’excellence, la solidarité et l’innovation », a-t-il déclaré.
Par cette rencontre de haut niveau, le CAMES réaffirme son rôle de pilier central dans la refondation du paysage académique africain, en posant les bases d’une coopération continentale plus forte, plus structurée et résolument tournée vers l’avenir.
Bhoye Diallo