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Journée mondiale de la liberté de la presse : “ Les médias doivent travailler avec plus de responsabilité pour éviter les déparages”, Fana Soumah…

Fap gaz

L’humanité célèbre ce 3 mai 2024, la journée mondiale de la liberté de la presse, une journée instaurée en 1993 par l’Assemblée Générale des Nations pour affirmer le rôle essentiel d’une presse indépendante et pluraliste pour le maintien de la vie démocratique d’un pays.

En Guinée, cette célébration a lieu cette année dans un contexte marqué par le brouillage des médias, la censure et des restrictions dont sont victimes certains journalistes, tout cela sur fond de perte d’emplois ( chômage technique). A cela s’ajoute des difficultés d’ordre économique dont les médias font face.

Dans une déclaration à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Fana Soumah, ministre de l’information et de la communication, a estimé que cette journée constitue un moment de réflexion entre professionnels des médias sur les questions liées à la liberté de la presse, à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste, tout en invitant les journalistes à travailler avec plus de responsabilité pour éviter les dérapages.

 

Convergencegn.com vous propose ci-dessous, la déclaration du ministre Fana Soumah :

Mesdames et messieurs,

Le monde des médias célèbre, le 03 mai de chaque année, la journée mondiale de la liberté de la presse. Elle constitue un moment de réflexion entre professionnels des médias sur les questions liées à la liberté de la presse, à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste.

Pour cette année 2024, la 31ème Journée mondiale de la liberté de la presse est consacrée à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans un contexte de crise environnementale mondiale actuelle. Cette crise climatique est malheureusement marquée par la désinformation et la mésinformation qui remettent en cause les connaissances et les méthodes de recherche scientifique. Des informations trompeuses et fausses sont diffusées pour susciter le doute face aux questions environnementales, à leur impact et à leur urgence, sapant ainsi les efforts internationaux pour y remédier.

Mesdames et messieurs,

La Guinée n’est malheureusement pas en marge de cette crise liée au désordre informationnel. Cela se ressent non seulement sur les questions environnementales mais aussi sur les questions sociales, politiques, économiques et culturelles. C’est pourquoi le département de l’information et de la Communication a mis un accent particulier sur la formation et le renforcement des capacités des journalistes à utiliser des pratiques de vérification et de légitimation des contenus.

Nous devons nous inscrire dans la dynamique de valorisation d’un travail journalistique qui valorise la notion de vérité et qui doit la respecter, à travers le recoupement et la vérification des faits.

Depuis ma nomination à la tête du département de l’information et de la communication, j’ai eu à visiter plusieurs rédactions des medias privés. Les défis sont nombreux mais pas insurmontables. Partout, j’ai livré un message axé sur les notions de responsabilité sociale du journaliste. Je réitère encore ici la ferme volonté Président de la Republique, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya pour l’émergence d’une presse libre, indépendante et responsable.

En effet, depuis la prise de responsabilité intervenue le 05 septembre 2021, le Président de la République a posé plusieurs actes dans le sens de valoriser la presse guinéenne dans son ensemble. La subvention que l’Etat accorde à la presse a été revue à la hausse, des maisons de la presse ont été mises à disposition des hommes et femmes des médias tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Sans oublier les nombreuses nominations des journalistes du public et du privé à des postes de responsabilités à tous les niveaux de l’administration.

Mesdames et messieurs,

Face aux enjeux et défis qui se posent à certains organes de presse actuellement, il est important de tirer ensemble les leçons. Les médias doivent travailler avec plus de responsabilité pour éviter les déparages. A propos, j’appelle à la prise de conscience et à l’engagement des acteurs des organisations et associations de presse à mettre en place un organe d’auto-régulation. La mise en place de ce type de mécanisme permettra sans nul doute un règlement pacifique et constructif d’éventuels conflits.

Mesdames et messieurs,

Les médias constituent des acteurs essentiels de la vie publique et ils doivent jouer un rôle majeur dans la transition. Je vous invite donc à travailler avec responsabilité dans le respect de l’éthique et de la déontologie pour une transition réussie en Guinée. Nous ne pouvons lutter contre la mésinformation et la désinformation, sans la formation et la prise de conscience des enjeux et défis liés à la sécurité nationale, à la vie privée et au développement de notre pays.

Mesdames et messieurs,

En cette journée mondiale de la liberté de la presse, je rends hommage à tous les journalistes, ici en Guinée et dans le monde entier, qui travaillent sans relâche pour informer le public. Je réaffirme l’engagement du Président de la Republique, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya et son Premier Ministre, Chef du Gouvernement Monsieur Amadou Bah, pour une presse libre, indépendante et responsable en Guinée. Nous devons continuer à promouvoir le travail des journalistes et redoubler d’efforts dans la lutte contre la désinformation et les fakenews.

Vive Journée mondiale de la liberté de la presse.

Dieu benisse la Guinée. 

Je vous remercie 

 

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