Brouillage des ondes de médias : « c’est un aveu d’impuissance des autorités à promouvoir les droits et libertés », dénoncent les forces sociales de Guinée
Le brouillage des ondes de certaines radios privées, depuis un bon moment sous un régime dit de refondation, dont les Groupes Fréquences Média (GFM) et DJOMA les plus affectés, est l’expression d’une machination qui consiste à les faire payer leur choix professionnel à informer de façon juste et équitable les populations, sur la gestion de la chose publique en lien avec le respect des engagements, des lois et conventions.
Il faut rappeler que cette inimitié contre les radios privées qui intervient dans un contexte de restriction non assumée des libertés d’entreprendre et d’échanges entre les citoyens sur les Réseaux Sociaux, est le couronnement d’une certaine politique d’anéantissement de la contradiction démocratique et un aveu d’impuissance des autorités de la Transition à promouvoir les droits et libertés dans la gestion de l’Etat.
Cette option rétrograde de gouvernance, que les Forces Sociales de Guinée n’ont jamais cessé de dénoncer avec des propositions citoyennes de solutions sans succès, a commencé par l’interdiction systématique des manifestations tendant à exprimer toute voix de contradiction démocratique sur les espaces publics, suivie de censure, voire même de blocage, de certains médias en ligne dont Guineematin et inquisiteur.
Face à ces dérives et oppression que subissent les Guinéens, dont la solution pourrait dépasser les capacités des autorités issues du Coup d’Etat du 05 septembre 2021, voyant leur caractère infondé et inopportun, les Forces Sociales de Guinée, invitent le peuple de Guinée dans sa diversité avec ses amis et partenaires à plus d’objectivité pour des actions pouvant aider le pays, à sortir le plus vite que possible de ce bourbier sécuritaire, humanitaire, social, économique et politique sans précédent.
Enfin, les Forces Sociales de Guinée expriment toute leur solidarité aux Responsables et Personnels de ces deux (2) Groupes (FIM Média et DJOMA), ainsi qu’à toutes les radios victimes et l’ensemble des médias privés du pays et restent disposées pour les Associations de Presse et le Syndicat des Journalistes dans leurs initiatives de rétablissement du droit à la liberté de presse.
Conakry, le 28/11/2023
La Coordination du FFSG